Ma bibliothèque
Pour classer les titres que contient ma bibliothèque, j'ai longuement consulté les notes brèves sur L'ART ET LA MANIÈRE DE RANGER SES LIVRES que propose Georges Perec. Un chapitre est truffé de conseils pour classer et retrouver aisément un livre. J'ai finalement opté pour le classement simplifié par couleurs, puis formats. Vient ensuite le classement par genres : théâtre, poésie, roman, enfance. Puis, le classement provisoire, classement stable, semi-stable, instable voir dangereux et un rayon déclassement. Viennent les livres faciles à ranger, les livres impossibles à ranger, les revues… Dans couleurs, j'ai rassemblé une majorité de livres blancs, quelques bleus, Anatoli Vassiliev, Claude Régy et deux noirs, Anne Malaprade. J'ai aussi un très beau livre jaune, La Poésie Entière est Préposition, de Claude Royet-Journoud. Dans bicolore se trouve la collection Comme dix raies blanches collection qui aurait pu être classée également dans format ou dans poésie, ou dans théâtre, ou dans classement provisoire, car les ouvrages sont régulièrement consultés. Jacques Rebotier y repose auprès de Fabienne Yvert, ce sont les deux seuls auteurs à faire partie de six catégories à la fois. Suit, le classement stable : les livres que je n'ouvre jamais parce qu'il faut un coupe papier qui coupe. Et un classement provisoire où sont rangés les livres que je cherche régulièrement dont : Le livre de l'oubli, de Bernard Noël paru chez POL. En semi-stable chez ce même éditeur, Jean-Jacques Viton et Liliane Giraudon. Tous les entretiens du festival d'Avignon, et en formats différents : Valère Novarina, Antoine Vitez, les Sonnets de Shakespeare qui entrent aussi dans poésie, mais également dans théâtre et dans couleur blanc. J'ai dans le rayon déclassement le Code de la route et Fromages des Terroirs de France, qui servent aussi de cales pour meubles. Je possède La Bibliothèque Oulipienne éditée chez Seghers et plus loin, les poches Gallimard : Michaux, Jaccottet, Ponge… J'ai dû faire un classement Vitez. Écrits sur le Théâtre 1, 2 et 3 chez POL et Le Théâtre des Idées. Les poètes cités plus haut en semi-stable voyagent. Est régulièrement visitée, l'étagère où reposent Dorothée Volute, Valérie Rouzeau et Pierre Billard. Les ouvrages se déplacent souvent seuls, mais se retrouvent habituellement ensemble au rayon classements provisoires avec Antoine Hummel. J'ai également une étagère entièrement consacrée aux éditions Harpo &, Poëtique de Pierre Louÿs est classé ici auprès de Gérard Haller et de Stéphane Godard. Moi aussi je me suis classée ici, entre deux Robotier et n’en suis pas peu fière. Dans les formats faciles à ranger, il y a les folios : Duras, Jean-Baptiste Gendarme et quelques Américains : Gertrude Stein, EE Cummings, Mccullers. Dans les impossibles à ranger, mais indispensables : Samuel Beckett, le coffret contenant les enregistrements audio, édité chez André Dimanche et la collection complète des Très Précis de Conjugaisons Ordinaires publiée par Le Monte-en-l’air. Ma Bretagne, format (Bordas) qui ne peut se ranger qu'à plat, se trouve sous les exemplaires de la revue Théâtres nº 1 à 14 et TESTE n° 30 à 42. Sont régulièrement consultés dans le rayon enfance, Madeleine de Ludwig Bemelmans, offert pour mon appendicite. Perdu dans les déménagements successifs, il fut réédité à L'École des Loisirs. Pouf et Noiraud aux sports d'hiver. Suit, L'Opéra de Pic de Samivel. Après il y a la fenêtre qui donne sur les toits. |